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«Le Beau Temps»
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Présentation
Maurice Jaubert naît dans les premiers jours de 1900, à Nice où le siècle, lavé par les vagues et lustré par la lumière, est encore plus neuf. Sa courte vie se dessine entre ce front de mer et la ligne de front où il meurt en juin 1940. Mais il aura inventé la musique de cinéma (il travaille avec Vigo, Storck, Renoir, Carné ou Duvivier) et cru à l'effervescence créatrice de son époque, malgré les années noires, malgré les tragédies : il aura cru ardemment aux vertus du nouveau sans lequel il n'y a ni désir ni joie. C'est cette énergie de vie et d'invention que Maryline Desbiolles restitue en un roman enthousiaste et généreux, qui nous fait partager un destin, une ville, une époque, ressuscitant cet homme que beaucoup ont admiré, et même vénéré, comme ce fut le cas de Truffaut. C'est une véritable lettre d'amour qu'elle adresse à travers le temps.
Le beau temps, dans l'entre-deux-guerres, c'est le présent. Le temps qui aurait dû présider toujours à la destinée de Maurice Jaubert, un musicien aux valeurs humanistes que son art se chargeait d'exalter. Entre Nice et Paris, il composa pour de nombreux réalisateurs, Vigo, Carné, Prévert ou Duvivier et apporta sa contribution à la revue Esprit.
Dans cette biographie amoureuse, Maryline Desbiolles fait corps avec son sujet et cherche en vain à retarder l'inexorable, la mort qui emporta sur le front de 1940 un homme au cœur pur.
par
Lise H.
