Go, Verne, go !
Imaginez. Tout ce que vous écrivez sur du papier prend vie, absolument tout, le meilleur comme le pire. Pour éviter que ce pouvoir ne tombe entre de mauvaises mains, le papier a disparu de la surface de la Terre, ainsi que sa recette et rien n’en reste.
A Londres, au milieu du XIXème siècle, la vie est tranquille jusqu’au jour où un malfaiteur parvient mystérieusement à fabriquer du papier et s’en sert pour semer la panique. Son imagination est sans limite et ses intentions des plus mauvaises. Démunie, la police n’a plus qu’une seule chose à faire : exhumer les dernières réserves de papier et les confier aux deux plus grands écrivains de l’époque, Arthur Conan Doyle et Jules Verne, qui auront la lourde tâche de stopper l’individu.
Le pari d’un steampunk anglais réalisé par deux français, Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre, était risqué. Cependant, tous les ingrédients sont là pour faire de City Hall une série bigrement addictive et qui rend toutes ses lettres de noblesse à la création littéraire et au pouvoir de l’imagination. Ce duo d’auteurs à l’image de leurs personnages phares (Verne l’inventeur et Doyle le fin limier) est d’une efficacité redoutable doublé d’un comique bien amené. On adore, tout simplement.