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«Rural noir»
18,00
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Présentation
Ados, Romain, Vlad, Julie et Christophe étaient inséparables, ils foulaient leur cambrousse dans l'insouciance. Tout a changé cet été-là. Un drame, la fin de l'innocence. Après dix ans d'absence, Romain revient dans sa Nièvre désertée, chamboulée par la crise, et découvre les différents chemins empruntés par ses amis. Oscillant entre souvenirs de jeunesse tendres ou douloureux et plongée nerveuse dans une réalité sombre, "Rural noir" est la peinture d'une certaine campagne française. Un roman noir à la fois cruel et violent, mais aussi tendre et lumineux ; évoquant la culpabilité, l'amitié et la famille. Dans la tradition du country noir américain, territoires ruraux et laissés-pour-compte côtoient ceux dont on parle peu au milieu d'une nature «préservée» - ou en friche. Benoît Minville est né en 1978 à Paris et vit à Sartrouville (Yvelines). Il doit à sa mère, libraire, de lui avoir inoculé le doux virus : entré en librairie pour un été, il y est toujours, quinze ans plus tard. Après des ouvrages pour adolescents et jeunes adultes publiés aux Éditions Sarbacane, "Rural noir" est son premier roman paru dans la Série Noire.
Lorsque l'action commence, vous vous embarquez dans une petite bombe littéraire qui vous fera regretter de faire des pauses. "Rural noir" se lit à un rythme du tonnerre, propulsé par sa bande-son dopé au Motörhead, AC/DC, Metallica et tout ce qui fait d’une simple balade en vélo une chevauchée héroïque. L’écriture cogne, les personnages aussi, au sens propre comme au figuré. Le souffle de l’amitié éternelle, s’il s’est amoindri à cause de rudes mises à l’épreuve, est toujours présent sous la forme d’une mélancolie profonde, viscérale. Comme si on regardait de vieilles photos d’une époque formidable en sachant que nous ne pourrions pas la revivre au risque de la gâcher, sauf qu’en plus, ce n’est pas nous qu’elles représenteraient. La mélancolie d’un autre. On a tous quelque part vécu ces sentiments dont Benoît Minville nous abreuve, et c’est sûrement pour ça que Rural noir parle autant. La drogue et la cambrousse, au final, ce n’est qu’un prétexte pour en faire un roman noir qui tient la route et qui défonce. Mais il aurait aussi bien pu s’en passer que ça serait resté aussi génial. C’est ça, avoir le sens du récit. C’est bluffant.