Les Librairies Fontaine

Les Librairies Fontaine



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Date de publication
Éditeur
Le Lombard
Collection
LOMBARD BD
Nombre de pages
64
EAN13
9782803636693
ISBN
978-2-8036-3669-3
OLD PA ANDERSON - OLD PA ANDERSON
De YVES H.
Le Lombard
15,95
Présentation
Etat du Mississippi, années 60. Toute sa vie, Anderson a courbé l'échine. Sa petite fille a été assassinée il y a quelques années. Le vieux Noir sait depuis toujours que les coupables sont des Blancs et que la justice ne les retrouvera jamais.
Mais hier, la femme d'Anderson est morte de vieillesse.
Et aujourd'hui, il n'a plus rien à perdre.
Le mot du libraire
25 février 2016

Plat froid, très froid.

Old Pa Anderson est un vieux Noir qui a subi toute sa vie la haine et la violence des blancs. Comme tous les autres, quoi. Il traîne surtout derrière lui le deuil jamais vraiment fait du meurtre de sa petite-fille, qui l'a changé pour toujours en un homme taciturne et renfermé. Ce sont des Blancs, il en est certain, et alors ? Personne ne les attrapera pour la simple raison que personne ne les cherchera. Mais sa femme vient de mourir, de vieillesse et surtout de chagrin. S'il fait les comptes, Old Pa s'aperçoit qu'il n'a plus rien à perdre. Il récolte les infos, les suit. Rien ne l'arrêtera. Ca a beau être déjà exploité, il y a une simplicité incroyable dans l’enchaînement des évènements. Une lenteur mélancolique au début, une lenteur qu’on peut aussi bien associer à la vieillesse qu’à la résignation – les deux à la fois ? – avant d’enchaîner à un train d’enfer sur la vengeance d’Old Pa. Niveau scénario, c’est aussi percutant qu’un coup de batte. Et puis, il y a Hermann. Le dessin, les couleurs, tout ce qui porte sa patte confère à cette chevauchée sauvage un côté vraiment sombre sans insister sur le noir ou les contrastes. C’est juste de la poussière, du sang, des visages de traviole, tout ce qui déclenche des mécanismes de mal-être en nous. Un album prenant, une postface douloureuse. Du grand Hermann, une fois de plus.

25 février 2016

Plat froid, très froid.

Old Pa Anderson est un vieux Noir qui a subi toute sa vie la haine et la violence des blancs. Comme tous les autres, quoi. Il traîne surtout derrière lui le deuil jamais vraiment fait du meurtre de sa petite-fille, qui l'a changé pour toujours en un homme taciturne et renfermé. Ce sont des Blancs, il en est certain, et alors ? Personne ne les attrapera pour la simple raison que personne ne les cherchera. Mais sa femme vient de mourir, de vieillesse et surtout de chagrin. S'il fait les comptes, Old Pa s'aperçoit qu'il n'a plus rien à perdre. Il récolte les infos, les suit. Rien ne l'arrêtera. Ca a beau être déjà exploité, il y a une simplicité incroyable dans l’enchaînement des évènements. Une lenteur mélancolique au début, une lenteur qu’on peut aussi bien associer à la vieillesse qu’à la résignation – les deux à la fois ? – avant d’enchaîner à un train d’enfer sur la vengeance d’Old Pa. Niveau scénario, c’est aussi percutant qu’un coup de batte. Et puis, il y a Hermann. Le dessin, les couleurs, tout ce qui porte sa patte confère à cette chevauchée sauvage un côté vraiment sombre sans insister sur le noir ou les contrastes. C’est juste de la poussière, du sang, des visages de traviole, tout ce qui déclenche des mécanismes de mal-être en nous. Un album prenant, une postface douloureuse. Du grand Hermann, une fois de plus.

25 février 2016

Plat froid, très froid.

Old Pa Anderson est un vieux Noir qui a subi toute sa vie la haine et la violence des Blancs. Comme tous les autres, quoi. Il traîne surtout derrière lui le deuil jamais vraiment fait du meurtre de sa petite-fille, qui l'a changé pour toujours en un homme taciturne et renfermé. Ce sont des Blancs, il en est certain, et alors ? Personne ne les attrapera pour la simple raison que personne ne les cherchera. Mais sa femme vient de mourir, de vieillesse et surtout de chagrin. S'il fait les comptes, Old Pa s'aperçoit qu'il n'a plus rien à perdre. Il récolte les infos, les suit. Rien ne l'arrêtera. Cela a beau être déjà exploité, il y a une simplicité incroyable dans l’enchaînement des évènements. Une lenteur mélancolique au début, une lenteur qu’on peut aussi bien associer à la vieillesse qu’à la résignation – les deux à la fois ? – avant d’enchaîner à un train d’enfer sur la vengeance d’Old Pa. Niveau scénario, c’est aussi percutant qu’un coup de batte. Et puis, il y a Hermann. Le dessin, les couleurs, tout ce qui porte sa patte confère à cette chevauchée sauvage un côté vraiment sombre sans insister sur le noir ou les contrastes. C’est juste de la poussière, du sang, des visages de traviole, tout ce qui déclenche des mécanismes de mal-être en nous. Un album prenant, une postface douloureuse. Du grand Hermann, une fois de plus.
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